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Le motoball, enfant du motocyclisme et du ballon rond, est né dans les années 1920 et a débuté en France en 1932. Après la deuxième guerre mondiale, les grands matchs attiraient plus de spectateurs que les rencontres de foot. Le motoball retient du football la taille de son terrain et le rôle de ses joueurs, qui sont seulement au nombre de cinq par équipe (plus des remplaçants).
Ce sport s’est diffusé depuis dans toute l’Europe. Il est devenu très populaire en URSS puis en Russie où il est activement supporté par les institutions de l’État.
Le motoball est une discipline motocycliste disputée sous forme de matchs opposant deux équipes composées de quatre joueurs à motos et d’un gardien de but sans moto, cherchant chacune à envoyer dans le but adverse un ballon avec toute partie du corps et de la moto à l’exception des mains et des bras. L’ensemble des matchs sur le territoire français doivent être contrôlés par deux arbitres désignés par la FFM.
La première mention d'un match de motoball est faite en Angleterre en septembre 1923. Cette rencontre eut lieu au cours d'un gala de bienfaisance et se déroula sur un terrain de football. Ces parties de foot à moto eurent d'emblée un succès considérable puis un an après elles faisaient florès dans toute l'île « En 1924 chaque match se jouait à six joueurs par équipe, tous à moto et durait deux fois 15 min avec un arrêt de 5 min entre les deux parties. À partir de 1930, le temps de jeux fut porté à 50 min, soit deux périodes de 25 min séparées par une mi-temps de 10 min ». Il est à noter que ce sport britannique ne resta pas cantonné dans son île et passa rapidement en Europe. « Il eut ses heures de gloire en France dans les années 1930 avec de grandes équipes comme Dijon, Saint-Étienne, Nice, Sochaux, l'Aigle, CMB Paris, Nevers, Avignon, Carpentras ».
Le ballon mesure 40 centimètres de diamètre et pèse 900 grammes.
Jusqu’en 1970, les gardiens jouaient encore en moto. Leur monture ne devant pas peser plus de cinquante kilos, ils utilisaient un cyclomoteur démuni de pédales et ils devaient rester en selle jusqu’au départ du coup de pied visant leur cage. En début de match, les goals faisaient un tour d’honneur pour prouver l’état de marche de leur machine, mais ils pouvaient ensuite couper le moteur pour le reste de la partie. Comme lors d’un tir au but, les joueurs ne peuvent pénétrer dans la surface de réparation, certains goals n’hésitaient pas, pour boucher leur cage au maximum, à plonger d’un côté et à pousser leur moto de l’autre. Les motos de motoball sont surbaissées et cerclées d’une barre pousse-ballon à l’avant du bas moteur qui empêche la balle de passer sous la machine
Le motoball est un sport qui demande, pour la pratique de haut niveau, de nombreuses qualités : athlétiques pour la puissance de tir et l'endurance, dextérité pour la progression avec le ballon et les passes, équilibre pour le maniement de la moto et intelligence pour la mise au point des nombreuses tactiques existantes.
Ce sport se pratique sur un terrain comparable à celui de football. Les règles sont quasi similaires.
Le terrain : longueur de 85 m à 110 m, largeur de 45 m à 75 m, comme les terrains de football.
L'équipement et la ballon :
- L'équipement: casque, maillot, pantalon, gants, bottes et jambières.
- Le Ballon: diamètre 40 cm, poids de 900 à 1200 gr.
Les équipes : quatre joueurs à moto, un gardien et cinq remplaçants.
Les cages : hauteur 2,44 m, largeur 7,32 m. Le gardien évolue dans une zone de protection de 5,50m appelée "zone hors jeu" qui lui est réservée. Il ne peut pas en sortir, et les autres joueurs n'ont pas le droit d'y pénétrer.
Les motos : la cylindrée ne doit pas dépasser 250 cm3, puissance 50 à 60 cv, et 98 décibels maximum. Chaque moto est munie d'un guide ballon pour éviter l'encastrement de celui-ci dans la roue avant ou le moteur.
Le match : 4 périodes de 20 minutes, séparées par des arrêts de 10 mn, changement de camp après le deuxième quart-temps. Les équipes se présentent au public avant et après le match.
L'électrique comme solution
Les sports mécaniques font depuis quelques années leur mutation. Tous, petit à petit, passent à l’électrique. Le motoball n’y échappe pas. Les motocross thermiques encore très majoritairement utilisées aujourd’hui laissent peu à peu la place à leur cousine.
En la matière, le club de Neuville-de-Poitou a été le précurseur. Leader de la discipline depuis quelques années, il s’est équipé dès 2015 pour habituer les jeunes générations à ces nouvelles montures.
Lutter contre les émissions sonores
La législation française caractérise de nuisances sonores tous sons liés à une activité de sports mécaniques qui s’élèverait à plus de cinq décibels, en journée, du niveau sonore ambiant, et à plus de trois décibels en nocturne.
L’autre point qui peut freiner l’émergence de ces nouvelles motos réside dans ce qu’elle combat : le bruit. Cela fait partie du spectacle, mais surtout assure une certaine sécurité. Pour les joueurs et les arbitres à pied, ça deviendrait dangereux s’ils n’entendaient pas arriver les motos situées dans leur angle mort.
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