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La Yamaha DTMX 125 fait partie de la gamme de trails dotés de moteurs monocylindres à deux temps refroidis par air. La gamme DTMX fait partie de la grande famille de la gamme Yamaha DT.
Elle a été déclinée en six motorisations : 50, 80, 125, 175, 250, 400 cm3. Elle est orientée essentiellement tout-terrain.
Elle est la première moto de grande diffusion munie d'une suspension arrière cantilever à un seul combiné. Elle est restée pendant 18 ans au catalogue des ventes, elle a contribué à la popularité de la moto verte. Elle détient le record de la meilleure vente annuelle de la catégorie en France1. D'une cylindrée originelle de 175 cm3 pour le marché aux États-Unis, elle est déclinée en 125 cm3 pour la plupart du marché européen, dont la France.
Le premier modèle produit entre 1977 et 1979 est le type 2A6. La 125 DTMX ne reprend rien de ses ancêtres, les Yamaha 125 DTF et 125 DTE.
Le moteur est un monocylindre à deux temps. Le carburateur est de type boisseau circulaire de marque Mikuni. Il a un diamètre de 24 mm. Le cylindre est en alliage léger chemisé fonte. Il est muni d'une lumière d'admission avec clapets, quatre transferts et une lumière d'échappement. L'admission se fait par clapets (baptisée par Yamaha Torque induction). Le réservoir de carburant a une capacité de 7 L dont 1 L de réserve. Un réservoir d'huile d'1 L alimente le moteur en lubrifiant au moyen d'une pompe de marque Mikuni. L'embrayage est de type multi-disque à bain d'huile ; cinq disques en matière synthétique solidaires de la cloche d'embrayage, quatre disques lisses en acier solidaires de la noix. La boîte de vitesses est à six rapports en prise constante. La fourche, dont les tubes sont protégés par des soufflets en caoutchouc, a un débattement de 180 mm. La suspension arrière est une nouveauté : on ne trouve plus deux combinés amortisseurs/ressorts, mais un mono-amortisseur cantilever, déjà présent sur les motos de cross de cette période. L'allumage est à rupteur.
Au niveau de l'esthétique, l'année 1979 diffère des deux précédentes par, principalement, un garde-boue avant ajouré dans sa partie basse, une nouvelle décoration, des caches latéraux et des compteurs redessinés.
Il faut changer la suspension : abandon des deux amortisseurs arrière pour une nouveauté. Le cantilever : amortisseur central à grand débattement logé sous la selle et le réservoir.
Ainsi équipée, la 125 DTMX est un adversaire à ne pas négliger en compétition. D’autant que les modifications destinées à « booster » le moteur sont faciles et fréquentes.
Pour la petite histoire, Yamaha tente alors le coup de présenter sa moto sur la piste de glace d'Isola 2000, face à la Lancia Stratos de Bernard Darniche. La moto ne prend que 2 secondes dans la vue…
S’il se vend encore 20.000 motos en France en 1980, ce volume s’effondre en 1981 (7500) suite à une nouvelle législation, le permis voiture ainsi que le A1 n’autorisant plus la conduite des motos de plus de 80 cm3. La polyvalence du DTMX lui permet de rester au catalogue, et d’autres marchés existent en Europe pour que l’aventure continue malgré l’apparition du 125DTLC à refroidissement liquide.
Le modèle suivant, produit de 1986 à 1991, est le type 3YV.
Les coloris changent et l'échappement est bridé. À cause de la nouvelle législation en vigueur, la puissance chute de 2 ch et tombe à 13 ch à 6 000 tr/min (mesuré au vilebrequin) pour un couple de 1,1 kg m3.
La Yamaha 125 DTMX a traversé les époques, mais sa côte de popularité n'a pas baissé d’un poil. Avec ses chiffres de vente record, plus de 97 000 unités vendues en France, la 125 DTMX a marqué tout une génération et fait partie des motos incontournables dans l’histoire du 2 roues.
Elle a été commercialisé en France en 1977 jusqu’en 1991. Elle est une trail et non une enduro. Certains pensent par erreur que c’est une Enduro mais c’est bien une trail.
Ceux qui l’ont connue et pilotée ne pourront jamais l’oublier, elle est à la fois sobre et élégante, fiable : c’est la DT125MX ! Elle marque un tournant.
C’était la moto que tous les jeunes de 16 ans voulaient piloter, mais pas seulement… les générations des 30, 40 et 50 ans continuent d'affectionner.
Une campagne d’affichage sur la 125DTMX en 1979 n’hésite pas à barder les murs de nos villes d’un grand : « JOUIR ». Cette 125cc est assimilée au "PLAISIR" et cela marche. Les DTMX se vendent comme des "petits pains".
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