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L'éclairage est un des équipements de sécurité les plus importants. Il s’agira de voir, mais surtout d’être vu ! Les feux vélo ont deux objectifs : ils permettent d'être bien visibles et vus par les usagers de la route mais également d'éclairer les routes peu éclairées, notamment hors agglomération. Le meilleur éclairage vélo ? Celui qui assure votre sécurité et votre visibilité. Les contraintes varient entre un vélo destiné à un usage urbain et un vélo type course ou un VTT. Comment choisir l'éclairage le plus adapté à sa pratique ?
Les contraintes varient entre un vélo destiné à un usage urbain et un vélo typé course ou un VTT. Comment choisir l'éclairage le plus adapté à sa pratique ?
Le Lumen est l’unité de mesure de la lumière émise par une source d’éclairage, que vous soyez situé à proximité ou à distance de cette source lumineuse. Cette valeur reste donc inchangée quelle que soit votre position par rapport à celle-ci : c’est le flux lumineux que produit l’éclairage.
Le Lux indique la quantité de lumière en un point déterminé d’une surface éclairée (la route, un mur). Il indique donc l’intensité lumineuse à un endroit précis distant de la source lumineuse. C’est la lentille de l’éclairage qui fera la différence dans le calcul des Lux. Plus cette lentille focalisera le rayon lumineux, plus la valeur en Lux sera importante en un point donné. Une bonne lentille pourra éclairer des zones proches, lointaines et latérales de façon régulière.
Voici les paramètres à prendre en compte lors de l'achat de votre lumière pour vélo :
- L'environnement où vous roulez (ville, sentier, campagne, hors agglomération).
- Les conditions de luminosité (la journée, le matin, le soir).
- Votre vélo (électrique, VTC, vélo de route).
- Vos besoins (par exemple, devez-vous éclairer la route ?).
- Votre quotidien (pouvez-vous recharger via USB vos lumières la journée ? Combien d'heures roulez-vous ?).
En ville, l’éclairage urbain est en général suffisant pour voir devant soi. En revanche, pour être vu par les autres utilisateurs, il est obligatoire d’avoir un dispositif d’éclairage.
Une puissance de 20 à 30 Lumens ou 10 Lux pour un éclairage avant permettra d’être vu de façon efficace.
Si les lampadaires se font rares, une puissance de 100 Lumens sera nécessaire pour éclairer la route. Pour l’arrière, 15 lumens suffiront pour être vu.
Avec de nombreuses intersections, un modèle disposant d’un éclairage latéral sera le bienvenu. Un éclairage compact, et facile à recharger sera donc parfaitement adapté à la ville, et très pratique au quotidien.
Si vous avez l’habitude de stationner votre vélo sur l’espace public, il serait plus prudent de choisir un modèle amovible, que vous n’aurez qu’à ranger dans votre poche quand vous laisserez votre vélo.
Sur route, l’éclairage avant doit offrir une puissance minimale de 300 Lumens.
N’hésitez pas à sélectionner un modèle avec un faisceau large pour voir également sur les côtés.
Il existe des modèles montant à plus de 1000 Lumens.
Si vous optez pour ce type d’éclairage, nous vous conseillons de bien les installer, et les orienter vers le bas, pour ne pas éblouir les véhicules arrivant en face.
Si vous prévoyez des sorties longues de nuit, un modèle avec batterie amovible vous permettra d’en embarquer une deuxième afin d’augmenter l’autonomie.
Pour l’arrière, une puissance de 100 Lumens vous permettra d’être vu à plusieurs centaines de mètres, ce qui est appréciable sur les routes limitées à 80km/h : l’automobiliste ou le motard auront le temps d’anticiper, et de prendre leurs distances pour doubler en toute sécurité.
Pour un usage VTT, notamment sur des terrains techniques, il faut voir les obstacles précisément, et le plus tôt possible.
En ce sens, un éclairage puissant, avec un faisceau large sera le plus indiqué, afin de voir large, et pouvoir éventuellement changer de trajectoire. Nous vous recommandons de vous orienter sur une puissance de 800 à 1000 Lumens.
Il est également possible de coupler un éclairage sur le vélo, à un éclairage « mobile », qui suivra votre regard, sur votre casque, toujours dans le but d’anticiper au maximum les prochaines difficultés.
Il existe des éclairages vélo avec batterie sur le cadre. Adaptés pour un usage VTT, ils ont l’avantage d’être très robustes et endurants. Leur batterie devra être rechargée sur secteur.
Pour l’arrière, si vous empruntez des chemins fermés à la circulation automobile, un petit éclairage de 20-30 Lumens sera amplement suffisant ! Si vous avez besoin de passer sur une route ouverte pour finir votre sortie, nous vous recommandons d’opter pour un éclairage plus puissant.
Le choix de l’alimentation va plutôt s'orienter en fonction de votre fréquence d’utilisation du vélo et du type de voie empruntée.
Il existe plusieurs types d'alimentation de feu vélo : éclairage vélo dynamo, avec piles, feu vélo sans pile et rechargeables via USB.
En fonction de votre vélo, de ses accessoires (garde-boue, porte-bagages) et de votre pratique, vous pouvez choisir le type d'alimentation qui vous convient le mieux.
Si vous travaillez dans un bureau, vous pouvez choisir des lampes vélo qui se rechargent via USB. Ce type de lumière vélo se vole facilement car il est, en général, amovible. Pensez donc à bien les retirer lorsque votre vélo est stationné.
L'éclairage vélo dynamo (moyeu ou roue) reste le plus courant en raison de sa praticité. L'alimentation par dynamo peut s'adapter au feu de vélo avant et arrière. Vos lampes vélo se rechargent à chaque coup de pédale.
La dynamo est plutôt conseillée pour un usage quotidien urbain ou hors agglomération occasionnel.
Les piles et les batteries permettant de meilleurs éclairages, sont plutôt à choisir pour un usage rural quotidien ou occasionnel.
L’éclairage actif n’est pas à l’abri d’une panne ou d’un oubli, l’éclairage passif est donc également indispensable pour assurer la visibilité du cycliste. S’il est bien conçu, il peut offrir une efficacité bien supérieure dans le faisceau des phares automobiles. Les catadioptres avant (blanc), arrière (rouge), sur les roues et sur les pédales (orange) sont obligatoires.
La Fédération vous recommande d’équiper en priorité le vélo. Les accessoires réfléchissants sont peu onéreux, ils sont légers, fiables, très efficaces, et on ne risque pas de les oublier, en toute saison.
Choisissez ce qui est le plus pratique pour vous : adhésif réfléchissant sur le cadre ou les garde-boues, pneus à bande réfléchissante, bâtonnets de rayons, sacoches ou écarteur de danger, etc.
Découvrez toute notre gamme de catadioptres et bandes réfléchissantes.
Depuis le 1er octobre 2008 le port du gilet haute visibilité est obligatoire hors agglomération la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante. Sans cet équipement, le cycliste est passible d'une contravention de 2ème classe (amende forfaitaire de 35€, pouvant atteindre 150 € après majoration). Les fabricants commencent à proposer des vêtements plus élégants et plus adaptés à la pratique du vélo pouvant remplacer les gilets fluos. Il faut vérifier avant l’achat s’ils sont bien homologués. Lorsque le cycliste s’équipe en vêtements, il doit y penser, sinon il devra ajouter un gilet par-dessus, ce qui n’est pas des plus ergonomique !
Vous pouvez équiper vos vêtements en cousant des bandes de tissu réfléchissantes que l’on trouve dans le commerce. À défaut d’être homologué cela permet de transformer vos propres vêtements suivant son goût, mais en veillant à la visibilité.
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