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COMMENT BIEN CHOISIR LE BIDON ET LE PORTE-BIDON DE SON VÉLO ?
L’hydratation est essentielle pour le maintien de votre santé et de vos performances. Le bidon est un accessoire phare du cyclisme. Il est important de choisir un bidon vélo adapté à la pratique et aux sorties. Le choix du bidon influencera le choix du porte-bidon.
Selon que vous rouliez en hiver par des températures glaciales ou en été sous un soleil ardent, vos besoins en eau varieront. Le niveau d’effort (balade, endurance, allure compétition…) interfère également. Afin de répondre à toutes les attentes, les fabricants proposent une gamme importante en jouant sur les matériaux, les textures et les fonctions.
Quel bidon choisir en fonction de ma pratique du vélo ?
Plusieurs critères vont guider votre choix.
1 – Le volume :
Le volume contenu est très variable, allant de 400 ml à plus de 1 litre de liquide, les contenances les plus fréquentes se situant entre 500 et 750 ml.
- Pour des sorties courtes (plus ou moins 1 heure) : un bidon d’une contenance jusqu’à 600 ml suffit.
- Pour des sorties moyennes (de 1 à 3 heures) : de 600 à 750 ml.
- Pour de longues sorties (plus de 3 heures) une contenance supérieure à 750 ml, voire 2 bidons.
Certains bidons sont conçus en matériau compressible permettant de réduire considérablement leur volume (des trois/quarts environ) une fois leur contenu vidé.
2 - Le diamètre :
Si un diamètre de 66 mm peut parfois être rencontré (bidons pour enfants ou pour les pros lors de courtes sorties), la norme se situe à 74 mm, pour une meilleure prise en main lorsque le volume est important. La compatibilité avec le porte-bidon ne pose donc en général pas de problème. Il suffit de choisir un porte-bidon adapté à la longueur du bidon et à son poids une fois rempli.
3 – Le bouchon :
La fermeture du bidon peut se faire via un bouchon à tirette à clipser ou un bouchon à visser. Un capuchon est parfois prévu pour éviter les projections de terre, la poussière ou les insectes. La valve, souple ou rigide selon les modèles, se déverrouille en général avec les dents, mais certains modèles disposent d’une tétine permettant de boire avec une simple aspiration.
Si vous recherchez un bouchon qui ne nécessite pas ou peu de manipulations, certains modèles sont équipés de bouchon avec paille ou d'un bouton. Si vous préférez boire lors de petites pauses, un bouchon qui se dévisse conviendra parfaitement. En résumé, voici les types de bouchons disponibles :
- Bouchon sport : Il délivre une faible quantité d'eau. Parfaite pour une hydratation en plusieurs temps.
- Bouchon facile : Muni d'une paille intégrée ou d'un bouton pression pour un débit moyen. Nécessite peu de manipulations.
- Bouchon à vis : À privilégier pour ballades à vélo avec pauses. Non indiqué pour la course à vélo.
4 – Les matériaux :
Le plastique est une option légère et peu coûteuse. La souplesse plus ou moins grande du bidon facilite sa prise en main. En revanche, il ne conserve pas la température d’origine du liquide.
Privilégiez un bidon sans Bisphénol A (BPA) : la préservation du goût sera meilleure, sans oublier les effets nocifs du BPA sur la santé.
En aluminium, les bidons sont plus lourds mais plus résistants, avec le plus souvent des propriétés isothermes intéressantes. De plus, le goût risque moins d'être déformé par ce matériau. C’est le plus pratique à utiliser en roulant.
Certains modèles isothermes haut de gamme disposent d’une double paroi, avec un extérieur en plastique et un isolant intérieur sous forme de gel ou en inox. Ces bidons combinent ainsi les deux avantages, à savoir un grand confort de préhension et une boisson qui conserve sa température initiale pendant plusieurs heures.
Si vous choisissez donc un modèle de bidon isotherme, il vous permettra de limiter le réchauffement ou refroidissement rapide de votre boisson lors des sorties à vélo. Un bidon pour vélo en aluminium présente l'avantage d'être plus résistant qu’un bidon plastique. Son autre plus : préserver la saveur et la température de la boisson. En revanche, il sera plus lourd qu’un bidon vélo en plastique et un peu moins pratique pour boire en roulant (vous ne pourrez pas le presser de la même façon). Vous pouvez alors le privilégier pour vos sorties VTC ou VTT.
Nos conseils : Il faut boire environ 500 ml par heure pour un effort soutenu avec une température tempérée. Cela est une moyenne. C’est évidemment plus sous la canicule, dans un col et peut-être un peu moins au beau milieu de l’hiver lors d’une sortie.
Il est recommandé de boire par petite gorgée avant d’avoir soif et de se fixer des points de repère (tous les 5 kilomètres par exemple, ou toutes les 15 minutes).
On voit trop souvent des cyclistes en rade d’eau, avec des bidons trop petits ou seulement un seul pour des longues sorties avec très peu de points d’eau.
Vous pouvez avoir une approche très rationnelle de la chose pour déterminer la quantité d’eau qu’il vous faut. Regardez aussi en avance les points d’eau potentiels sur votre parcours mais cela ne doit pas vous exempter de prendre suffisamment d’eau. La fontaine repérée peut en effet être asséchée ou non potable, le magasin fermé ou le point d’eau finalement introuvable. Il vaut mieux porter un peu plus d’eau en dépit du surplus de poids que de risquer la déshydratation.
De manière générale, nous vous déconseillons vraiment d’essayer de gagner quelques grammes en prenant des bidons plus petits. C’est de l’eau qui pourrait réellement vous manquer in fine. Optez donc pour des modèles assez volumineux si vous comptez faire de longues sorties ou vous entraînez sérieusement.
Et si toutefois vous tombez en panne sèche durant une longue sortie, cherchez un cimetière: l’eau pour arroser les plantes y est toujours potable!
Quel porte-bidon choisir ?
La plupart des porte-bidons présents sur les vélos peut accueillir 2 types de bidons.
N'hésitez pas à mesurer le diamètre de celui-ci avant de commander une gourde pour qu'elle puisse être maintenue sans risque de chutes.
- Diamètre 66 mm : C'est un des plus petits proposés sur le marché. Souvent réservé aux vélos pour enfant ou pour femme.
- Diamètre 74 mm : Le plus courant car il permet une meilleure prise en main par les adultes.
Le porte-bidon est l’accessoire indispensable à installer sur son cadre ! Il permet de saisir son bidon d’un geste rapide et de s’hydrater en sécurité, l’autre main toujours sur le guidon, les yeux rivés sur la route.
Au-delà de la contenance, il est important de vérifier que le diamètre de votre bidon s’adaptera bien à votre porte bidon. Il faut pouvoir saisir les bidons facilement sur votre vélo sans qu’ils puissent tomber du porte-bidon au moindre trou sur la route ou le chemin.
Pour des questions pratiques, il existe des modèles à entrée centrale, gauche ou droite.
1 – Les fixations du porte-bidon :
De nombreux vélos disposent d’un porte-bidon installé d’origine, ou au moins de deux vis (pour en fixer un sur le cadre) situées sur le tube inférieur et parfois sur le tube de selle, voire sur le tube supérieur. Ce système de fixation par vis est le plus courant. Il est standardisé et très fiable.
Une fixation par sangles, straps ou bagues de serrage est possible si aucune vis n’est présente. Simple à installer et permettant de positionner le porte-bidon où vous le souhaitez, ce type de fixation n’assure cependant pas un ensemble aussi rigide.
Le système par bague est certes solide, mais il peut glisser avec le temps et endommager le cadre ! Enfin, il existe des modèles se fixant sur le cintre ou sur les rails de selle, idéal pour les adeptes de Triathlon recherchant un accès au bidon le plus rapide possible et une capacité de transport importante tout en conservant l’aérodynamisme de leur cadre.
2 - Les matériaux :
Le thermoplastique, la résine ou le polyamide sont largement utilisés sur les porte-bidons actuels. Ces matières légères permettent aux fabricants de dessiner des formes variées et parfois complexes, mais restent fragiles.
L’aluminium ou l’acier ont fait preuve d'une grande résistance. Leur poids est plus élevé et les formes généralement simples et plus classiques.
Enfin, le carbone trouve sa place sur les modèles les plus légers, mais affiche en revanche une grande vulnérabilité face aux chocs et aux impacts. Ce matériau offre une grande liberté de conception aux fabricants, qui jouent parfois sur la souplesse du porte-bidon pour faciliter la pose et la sortie du bidon.
3 – Quel porte-bidon pour quelle activité :
Certains modèles de porte-bidons proposent un multi-outils intégré ou un support de fixation pour pompe.
Le porte-bidon représente, en tous les cas, un bon support pour fixer une chambre à air ou une cartouche CO2 à l'aide de petites sangles velcro, par exemple.
Les compétiteurs, en Route ou en VTT Cross-Country, choisiront un modèle ultraléger en carbone. Si le surpoids n'est pas un problème, un modèle plus résistant, en aluminium par exemple, est un bon choix.
En VTT plus engagé (Enduro, DH, Freeride), le porte-bidon a fait son grand retour pour permettre aux pilotes de rouler sans poche à eau dorsale. En raison, de la présence d’un amortisseur pouvant prendre beaucoup de place, il faudra veiller à choisir un porte-bidon suffisamment compact et pourquoi pas avec ouverture latérale.
Veillez également à adapter la forme du porte-bidon à la taille du bidon transporté car ici plus qu’ailleurs, le maintien est essentiel.
Comment entretenir votre bidon ?
Voici nos conseils pour garder un bidon en parfait état.
Ce qu’il ne faut pas faire :
Erreur la plus régulièrement commise, laisser sa boisson sucrée ou isotonique dans son bidon durant plusieurs heures ou jours après son entraînement.
Cela aura deux conséquences sur votre bidon :
La prolifération des bactéries : souvent au fond de votre bidon, vous voyez apparaître de la crasse noire, ou même de couleur, amenant une prolifération des bactéries. Bien que majoritairement inoffensives pour le corps humain, il est nécessaire de ne pas les laisser proliférer dans votre bidon.
L’apparition d’une odeur désagréable à l’intérieur du bidon : en laissant votre boisson sucrée ou isotonique dans votre bidon, le bidon va retenir l’odeur de celle-ci, ce qui donnera une odeur particulière aux prochaines boissons que vous utiliserez dans celui-ci.
Ne pas laver régulièrement son bidon : même si nous buvons essentiellement de l’eau, il est impératif de laver régulièrement votre bidon.
Comment entretenir son bidon ?
Premier réflexe, à la fin de votre sortie à vélo : retirer les bidons de votre vélo pour les vider et les rincer. Par la suite, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- Par la forte chaleur de l’eau et le séchage, le lavage au lave-vaisselle peut endommager les bidons en plastique sur le long terme.
- La méthode du liquide vaisselle avec de l’eau chaude et de l’huile de coude.
- Le bicarbonate de soude avec du vinaigre blanc : écologique, bon marché et naturelle.
Attention à ne pas utiliser de bicarbonate de soude pour les bidons en métal !
- La pastille effervescente de stérilisation pour le matériel de puériculture et biberon. Si vous avez un enfant en bas âge, vous ne devriez pas avoir trop de mal à trouver cela.
Il faut insister pour décoller les saletés en frottant les parois intérieures du bidon. Atteindre le fond d’un bidon peut être compliqué, il est nécessaire de s’équiper d’un goupillon de nettoyage adapté à la physionomie de votre bidon.
Suivant le système de bouchon, certaines parties sont inaccessibles, il faut alors le faire tremper. Séchez ou attendez que votre bidon soit bien sec avant de le ranger.
Rangez-le, couvercle ouvert et tête en bas.
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